Il s'agit d'une synthèse des avis exprimés par les instances économiques, financières et professionnelles
Au niveau mondial et européen
Un ralentissement fort du commerce est attendu notamment aux USA en début 2023 et l'Europe ne bénéficiera que très peu de la réouverture de la chine notamment dans le secteur manufacturé. Un plancher se produira sur les prix des matières premières mais la très forte demande de la chine n'encourage pas à la baisse des prix durant l'année 2023. L’économie des USA devraient entrée en récession sur les six premiers trimestres de 2023 avec un repli des prêts accordés aux entreprises.
La zone euro qui connaît un choc énergétique. Ce dernier n'a pas encore fini de se répandre en touchant des secteurs non indexés comme les services où les TPE sont les plus nombreuses avec un impact plus forte en 2023 qu’en 2022, soit un doublement de 50 % en dépit du repli des prix de gros.
En 2023 l'inflation devrait retombée avec l'amélioration des chaines de valeur par la déflation des biens comme l'approvisionnement des micro-processeurs. Les banques centrales conserveront jusqu'en 2024 leurs taux directeurs à des niveaux élevés par vigilance des risques sur la boucle prix-salaires
La France
La stagnation de fin d’année 2022 s’accompagne d’une récession modeste sur les 6 premiers mois 2023 mais les secteurs des services se détériorons à cause du faible niveau de commandes.
Le premier trimestre 2023 connaîtra une inflation qui progresse notamment pour le secteur alimentaire. Et du coté de l’énergie, le repli de l'inflation sera lent mais ce n'est qu'à partir du deuxième trimestre 2023 qu'une amélioration sera progressive.
Au cours du quatrième trimestre 2022 la consommation a chuté et elle devrait se poursuivre durant le premier trimestre 2023. La production industrielle fléchit avec une prévision de visibilité à 5 mois en réponses aux commandes passées entre 2020 et 2022 d’où une résilience de ce secteur. L’ exportation des biens d'équipement automobile et le transport devraient être plus résistante en 2023.
Les entreprises
Elles profitent de conditions financières encore avantageuses notamment par une accélération du crédit pour les investissements et les trésoreries grâce à un accompagnement des banques.
En 2023 s’annonce un resserrement financier avec des taux de refinancement plus élevé. En revanche, les ratios de profitabilité se sont redressés et le taux de pression fiscale a baissé (soit 25%) et baisserai avec les aides à la production qui vont commencer à faire leurs effets. La pénurie de main-d'œuvre continue malgré une bonne tenue du marché du travail. Une reprise de l'activité est attendue à partir de juillet 2023 avec un refoulement de l'inflation qui permettrait de rééquilibrer les salaires.
En début 2024, une période de consolidation budgétaire devrait intervenir car la charge d'intérêts devrait progresser avec pour conséquence une croissance molle pour cette même année.
Les défaillances d'entreprises comparées à 2021 devraient s’accélérer en 2023 dans tous les secteurs, par taille et structures surtout dans le secteur de la construction, les TPE et la restauration
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